Présentation des repères crâniens

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Extrait du commentaire de la vidéo

Cette synthèse céphalométrique tridimensionnelle repose :

Sur des principes géométriques (cartésiens et cohérents), décrivant l’ensemble crânio-facial. A cet effet l’analyse structurale étudiera la «forme » des structures cranio-facio-dentaires, l’architecturale en étudiera la géométrie trispatiale.

Cette dernière propose que chaque structure constituant l’ensemble cranio-facial doit être étudiée selon la triade : Position, Orientation, Dimension (P.O.D) - la dimension étant entendue ici comme mesure de la taille -, et ceci dans les trois dimensions de l’espace. Il existe une interrelation très étroite entre les trois notions de la triade et ce dans l’observation d’une évolution, comme le phénomène de croissance, on prend en compte une quatrième dimension : le TEMPS.

Pour toute étude céphalométrique quatre préalables sont à respecter:

La prise des clichés.
- d'abord éviter les grandissements en utilisant une distance foyer-objet à 5 mètres, et une distance objet-plaque à 15 centimètres. Ensuite,  utiliser un plan d’orientation de la tête, comme le plan de Bouvet, afin de dégager au mieux les structures radiographiées
- La précision des points utilisés est améliorée par le montage téléradiographique tridimensionnel (ce montage est réalisé sur le même exemple, dans une vidéo qui lui est entièrement dédiée)
- Le choix des points, lignes, plans et axes de référence.
- notre analyse comportera des repères réputés stables, par exemple en norma lateralis nous adoptons la ligne C3 de Delaire11, et quand cela cela est possible, seront utilisés des repères comme les trous d’émérgence des paquets vasculo-nerveux. Sur les clichés en norma frontalis et norma axialis, nous utilisons le plan sagittal médian en tant qu’axe «physiologique» de symétrie, puisqu’embryologiquement les structures qui constituent le foetus se forment, se soudent autour de celui–ci.
- L’absence de mouvements parasites dans les téléradiographies

Par nos propositions nous essayons

- D’être le plus «complet » possible et de faire la synthèse de ce que nous savons déjà, ainsi que de proposer des nouvelles constructions dont les diagrammes mandibulaires en vues frontale et axiale.
- De pouvoir situer exactement, le cas échéant, la ou les structures responsables de la dysmorphose et/ou de l’anomalie positionnelle en place.
- Etudier le devenir facial par les prévisions de croissance.
- De pouvoir confirmer, le cas échéant, une quelconque étiologie ayant pu entraîner la dysmorphose, et d’en tirer les intérêts pour le diagnostic.
- D'utiliser ces intérêts aux fins thérapeutiques, orthodontiques et/ou orthognathiques mécaniques et/ou fonctionnelles

Cette méthode est aussi valable et à adapter aux nouvelles tehnologies radiographique que nous sommes entraîn d'élaborer (de la 3D en temps réel)

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